Vendredi 11 mars, onze ans après la catastrophe de Fukushima Daiichi et quinze jours après le début de la guerre en Ukraine, France Inter abordait la question de la sûreté nucléaire dans l’émission le Téléphone sonne.
Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD, était l’invité de Claire Servajean. Également au micro du Téléphone Sonne vendredi 11 mars 2022 : Christophe Quintin, Inspecteur en chef de l’Autorité de sûreté nucléaire (l’ASN), François Gemenne, professeur à l’Institut d’études politiques de Paris et directeur de l’Observatoire Hugo dédié aux migrations environnementales à l’Université de Liège et Célia Quilleret, journaliste spécialiste de l’environnement à la rédaction de France Inter.
Dans le cadre de cette discussion de 34 minutes, la CRIIRAD a pu faire part de sa préoccupation sur l’augmentation des risques de catastrophe nucléaire en Ukraine du fait de la guerre, sur la vulnérabilité des installations nucléaires en France en cas de conflit (dont l’usine de retraitement de la Hague), mais aussi les limites des moyens de protection en cas d’accident nucléaire (normes inacceptables, difficulté d’accès aux tablettes d’iode stable, etc..), les carences des autorités lors de la catastrophe de Fukushima, les problèmes non résolus en matière de gestion des déchets radioactifs (des déchets liés à l’extraction de l’uranium jusqu’aux combustibles irradiés), la dégradation de la sûreté nucléaire en France.