Le collectif STOP-Uranium a demandé à la CRIIRAD d’intervenir au procès d’une militante qui s’est tenu au Tribunal correctionnel de Narbonne le 7 janvier 2014.
Elle est accusée d’entrave à la circulation pour avoir bloqué avec son véhicule, en septembre 2013, un camion qui transportait du tétrafluorure d’uranium (UF4) entre l’usine COMURHEX-AREVA de Malvesi près de Narbonne et le site nucléaire du Tricastin. Elle risque deux ans d’emprisonnement et 4 500 euros d’amende. Une quarantaine de personnes avaient participé à ce blocage pour dénoncer les risques des convois radioactifs.
Le rôle de la CRIIRAD dans le déroulement du procès était d’expliciter les risques liés au fonctionnement de cette usine et plus particulièrement au transport des matières radioactives (dont l’uranium), ainsi que l’impact des faibles doses afin de contrer la désinformation du lobby nucléaire et de ses experts.