La CRIIRAD travaille depuis plus de 20 ans sur le dossier des objets présents dans notre quotidien et qui nous exposent à des risques radiologiques, le plus souvent à notre insu
Certains objets sont constitués de matériaux naturellement riches en radionucléides naturels ; d’autres incorporent des sources radioactives, naturelles ou artificielles. Un article publié en 1994 dans l’info CRIIRAD présentait les résultats de contrôles effectués sur des émanateurs au radium, des manchons de lampes à gaz, des baguettes de soudure et des paratonnerres. D’autres dossiers ont suivi : l’utilisation de radium, puis de tritium pour le marquage des montres et de réveils, l’utilisation d’uranium pour la fabrication de pigments qui colorent des émaux et des carrelages, l’utilisation d’américium 241 dans les détecteurs de fumées, l’utilisation de radionucléides naturels et artificiels dans des parasurtenseurs, etc. Le dossier des mines d’uranium nous a également conduits à nous intéresser au problème des minéraux radioactifs.
Les démarches effectuées auprès des autorités pour obtenir des garanties en matière d’information des consommateurs, de reprise gratuite des objets par l’ANDRA et de respect et de renforcement des prescriptions réglementaires ont permis d’obtenir un certain nombre d’améliorations mais beaucoup reste à faire (voir par ex. le dossier des parasurtenseurs de France Télécom ou la campagne CRIIRAD contre l’ajout de radioactivité).
De plus, en dépit du soutien de l’opinion publique, le dossier reste un serpent de mer : après l’engouement pour les gadgets type porte-clefs lumineux incluant une capsule de tritium gazeux, voici la mode des objets « émetteurs d’ions négatifs » censés apporter bien-être et santé à leurs utilisateurs (dossier pendentifs). Des matières radioactives sont même incorporées à des fibres pour la confection de produits textiles et de vêtements.
Tout ce travail d’enquête, d’information et d’interpellation des autorités a d’abord été réalisé sur les fonds propres de la CRIIRAD, grâce aux cotisations versées par ses adhérents. Il a ensuite bénéficié du soutien financier de la Région Rhône-Alpes (projets « objets radioactifs » et « documents pédagogiques » dans le cadre de la convention pluriannuelle d’objectifs 2014-2016).
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Tout ce travail d’enquête, d’information et d’interpellation des autorités a d’abord été réalisé sur les fonds propres de la CRIIRAD, grâce aux cotisations versées par ses adhérents. Il a ensuite bénéficié du soutien financier de la Région Rhône-Alpes (projets « objets radioactifs » et « documents pédagogiques » dans le cadre de la convention pluriannuelle d’objectifs 2014-2016). |