Précisions de la CRIIRAD suite à l’article paru dans le journal « La Provence » du 6 septembre 2008 et intitulé : « Gard : pour un militant écologiste, la nappe phréatique extérieure de Marcoule est polluée ».
Les installations nucléaires obtiennent des autorités l’autorisation de rejeter, en fonctionnement normal, une certaine quantité de polluants radioactifs, à la fois dans l’atmosphère et dans les eaux de surface. Ces autorisations sont particulièrement élevées pour le tritium. C’est le cas du site nucléaire de Marcoule et en particulier de l’Etablissement COGEMA (AREVA) de Marcoule et de son INBS (Installation Nucléaire de Base Secrète). Le site est autorisé à rejeter 2 500 TBq de tritium sous forme liquide dans le Rhône et 10 000 TBq de tritium à l’atmosphère.
Rappelons qu’un térabecquerel (TBq) représente mille milliards de becquerels Il s’agit de l’autorisation de rejets de tritium atmosphérique la plus importante sur le territoire français (plus de 60 fois supérieure à celle de l’usine de retraitement de la Hague.
Lire la note CRIIRAD 08-159 d’octobre 2008 sur le tritium à Marcoule