Contre le radon, il est possible d’agir !
Retrouvez l’essentiel à retenir en 10 phrases :
➊ C’est en respirant l’air à l’intérieur des bâtiments que nous sommes le plus exposé·es au radon, seconde cause de décès par cancer du poumon après le tabac.
➋ Le radon n’est pas une fatalité : des solutions souvent simples et peu onéreuses existent pour limiter son accumulation dans les bâtiments.
➌ La méthode la plus efficace consiste à évacuer le radon avant qu’il n’entre dans l’habitat, par exemple en créant des entrées d’air extérieur dans le vide sanitaire.
➍ Le drainage actif du sous-sol, technique ayant fait ses preuves et très répandue par exemple aux USA, est malheureusement peu employée en France pour le moment.
➎ Une autre technique consiste à augmenter les apports d’air extérieur, généralement plus pauvre en radon.
➏ Procédé le plus simple : créer des entrées d’air extérieur et s’assurer que celles existantes soient dégagées.
➐ Attention, l’aération manuelle par ouverture des fenêtres est généralement peu efficace car trop ponctuelle (une légère aération permanente est préférable).
➑ Plus efficaces, mais aussi plus onéreux, les systèmes de ventilation mécanique permettent de réguler le taux de renouvellement de l’air.
➒ Seul impératif : puiser l’air à l’extérieur pour le réinsuffler à l’intérieur, afin de mettre l’habitat en légère surpression.
➊⓪ Parmi les différents types de ventilation mécanique, le système à double flux est recommandé car il permet d’évacuer le radon tout en limitant les déperditions de chaleur.
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Pour en savoir plus :
• Consultez notre dossier Radon
Rédaction : Julien Syren, codirecteur & chargé d’études CRIIRAD
Sources :
• Selim M. Khan & al., « Radon interventions around the globe: A systematic review« , Heliyon, 2019