Le radon est la 2e cause de décès par cancer du poumon
Retrouvez l’essentiel à retenir en 9 phrases :
➊ Le radon, gaz radioactif naturel, est présent dans l’air que nous respirons, surtout à l’intérieur des bâtiments.
➋ C’est le tissu des bronches qui est le plus exposé au radon et à ses descendants radioactifs à vie courte émettant des particules alpha.
➌ Une seule particule alpha peut arracher des centaines de milliers d’électrons aux atomes des cellules touchées, ce qui induit des lésions, en particulier de l’ADN.
➍ Les cellules peuvent se réparer, mais pas à 100%. Du fait de lésions mal réparées, certaines cellules peuvent devenir cancéreuses.
➎ En 1987, l’Organisation Mondiale de la Santé a classé le radon et ses descendants comme cancérigènes certains pour l’homme.
➏ Entre 2004 et 2006, trois études conduites en Europe, Amérique du nord et Chine établissent un lien entre exposition prolongée au radon dans l’habitat et incidence du cancer du poumon.
➐ D’après l’Institut de Veille Sanitaire, en France, 5 à 12% des décès par cancer du poumon seraient attribuables à l’exposition domestique au radon (1200 à 3000 cas par an).
➑ Le radon est ainsi la deuxième cause de décès par cancer du poumon, loin cependant derrière le tabac, responsable de 80% des cas.
➒ Le radon n’est pas une fatalité : dans la plupart des cas, des techniques simples permettent de limiter son accumulation dans les bâtiments.
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Rédaction : Julien Syren, codirecteur & chargé d’études CRIIRAD
Sources :
• InVS, BEH n°18-19, 15 mai 2007