De la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986 jusqu’à aujourd’hui, retrouvez ici toutes les grandes dates qui ont marqué l’histoire de la CRIIRAD.
2021
Libération de déchets radioactifs
Le gouvernement français s’apprête à modifier la réglementation afin d’autoriser (sous condition) le recyclage dans le domaine public des déchets radioactifs issus du démantèlement des installations nucléaires. Pour que l’absence de contamination dans notre quotidien reste la norme, la CRIIRAD lance un appel à signature.
2020
Comprimés d’iode stable
Lors d’accidents nucléaires, les comprimés d’iode stable représentent une protection indispensable contre l’iode radioactif rejeté en grande quantité. En 2020, la CRIIRAD constitue un dossier de fond sur les limites de cette protection qui est insuffisante et dont la mise en œuvre dans les délais par les autorités n’est pas garantie.
2019
Contamination de l’eau par le tritium
En France, des millions de personnes consomment de l’eau contaminée par le tritium, un radionucléide rejeté par les installations nucléaires. L’étude réalisée par la CRIIRAD demande une révision complète des normes et appelle les citoyens et citoyennes à refuser la banalisation des pollutions de l’industrie nucléaire.
2018
Demande d’abolition du traité Euratom
En partenariat avec l’association ReCH, le président de la CRIIRAD, Didier Glatigny, dépose une pétition de 16.000 signatures en faveur de l’abolition du traité Euratom qui favorise le développement des activités nucléaires européennes, au détriment de la santé des populations.
2017
Sous-évaluation des risques liés à l’inhalation du radon
La CRIIRAD découvre que les seuils déterminant l’intervention de l’état et la réalisation de travaux en cas de présence de radon sont basés sur des coefficients de risque périmés qui majorent d’un facteur 2 voire 3 les risques d’exposition. Elle dénonce l’inertie des services de l’Etat face à cette situation.
2016
Bruno Chareyron reçoit le prix NFFA
Le Prix Nuclear Free Future Award dans la catégorie « Education » est décerné à Bruno Chareyron, directeur du laboratoire de la CRIIRAD, pour ses actions en faveur de la formation et de l’information sur l’impact environnemental et sanitaire des activités liées à l’extraction d’uranium, dans le cadre de ses travaux à la CRIIRAD en partenariat avec des ONG de différents pays du monde.
2015
Pendentifs radioactifs
Les analyses du laboratoire de la CRIIRAD révèlent que des pendentifs dits « énergétiques » présentent des niveaux de radioactivité susceptibles d’entrainer une irradiation de la peau. L’association saisit la DGCCRF afin que toutes les mesures nécessaires soient prises pour stopper l’importation et la commercialisation de ces pendentifs.
2014
Radioactivité du site de Vaujours
L’expertise contradictoire impliquant l’ASN, l’IRSN, le CEA et un laboratoire privé, donne raison à la CRIIRAD et aux associations locales qui avaient mis en évidence la présence d’uranium dans des casemates déclarées décontaminées par le CEA, sur un ancien site militaire destiné à devenir une carrière de gypse.
2013
Ferrailles radioactives d’Arlit au Niger
La CRIIRAD dénonce l’incapacité d’Areva à imposer des procédures strictes permettant d’empêcher la sortie de matériaux radioactifs de ses sites d’extraction d’uranium. 1 600 tonnes de ferrailles radioactives échappent ainsi au contrôle dont une partie est retrouvée exposées à la population chez des ferrailleurs de la ville d’Arlit.
2012
Impact des mines d’uranium
Création du « Collectif Mines d’uranium » qui regroupe les associations qui luttent contre les pollutions liées à ces exploitations. Aussi bien en France qu’à l’étranger (Niger), la CRIIRAD apporte son soutien scientifique et technique aux citoyens et associations confrontés à ces pollutions.
2011
Catastrophe nucléaire de Fukushima
Le laboratoire de la CRIIRAD effectue un suivi spécifique de l’impact des retombées sur le territoire français. Il apporte également un soutien scientifique à des ONG Japonaises, conduit une mission scientifique à Fukushima en mai-juin 2011 et contribue à la création de laboratoires indépendants au Japon (CRMS).
2010
Normes de radioactivité
Les normes relatives à la qualité radiologique des eaux potables sont mal conçues. Les habitants sont exposés à des niveaux de risques très supérieurs à ce que la réglementation est censée leur garantir. Se basant sur les analyses de son laboratoire et sur une étude approfondie des normes, la CRIIRAD interpelle les autorités de santé.
2009
Mines d’Uranium, la France contaminée
La CRIIRAD est mobilisée depuis 20 ans sur le scandale des anciennes mines d’uranium. L’émission « Pièces à conviction, Le scandale de la France contaminée » fait découvrir ce combat à des millions de téléspectateurs.
2008
Evènements du Tricastin
Rejets radioactifs, contamination des travailleurs, etc. Face aux communiqués rassurants des exploitants et des autorités, la CRIIRAD lutte contre la désinformation.
2007
Pollutions en Bretagne, à Malvési, …
La CRIIRAD met en évidence de graves dysfonctionnements, notamment dans le démantèlement de la centrale de Brennilis (29) et dans le contrôle du site Comurhex de Malvési (11).
2006
Menaces radioactives sur nos aliments
La CRIIRAD s’engage contre la contamination des aliments. La campagne fera changer les textes internationaux.
2005
Affaire Feursmétal
La CRIIRAD fait échouer le projet d’élimination de fûts radioactifs à la Fonderie Feursmétal (42), qui risquait de contaminer des millions d’objets du quotidien.
2003
Abrogation de l’arrêté Secret Défense
Avec Greenpeace et Reporters sans Frontières, la CRIIRAD se mobilise contre l’arrêté qui classe secret défense la plupart des informations relatives aux «matières nucléaires».
2002
Atlas des contaminations radioactives
La CRIIRAD et André Paris publient un atlas des contaminations radioactives des retombées de Tchernobyl en France et en Europe, qui vient combler les carences des services officiels.
1990
Contamination à Saint-Aubin
La CRIIRAD révèle la contamination du site CEA de Saint-Aubin (91) fréquenté par des enfants comme aire de jeu. Le directeur du site est renvoyé et le site sera décontaminé.
1989
Tchernobyl : Plainte contre l’Etat
La CRIIRAD dépose plainte contre l’Etat français quant au défaut de protection des populations au lendemain de Tchernobyl. En 2001, une action est lancée avec les malades de la thyroïde.
1988
Gaz radon dans les bâtiments
La CRIIRAD lance une campagne d’information sur les risques liés à ce gaz radioactif. 10 ans plus tard seulement, les autorités instaurent des obligations de contrôle.
1986
Catastrophe nucléaire de Tchernobyl
La CRIIRAD née à l’initiative d’un groupe de scientifiques et de citoyen.ne.s qui souhaitent connaître la vérité sur la contamination radioactive du territoire français suite à l’accident de Tchernobyl. Face à l’impossibilité d’obtenir des informations fiables de la part de l’état et des industriels, l’association décide de réaliser ses propres mesures par la mise en place d’un laboratoire d’analyse de la radioactivité indépendant.