La CRIIRAD avait lancé en mai 2012 un programme de surveillance de l’impact des rejets de tritium de Superphénix dans les précipitations en prévision de rejets inhabituels programmés par EDF dans le cadre des activités de démantèlement de la centrale . Les résultats de cette étude ont été présentés par B. Chareyron (responsable du laboratoire de la CRIIRAD), lors de la CLI du site de Superphénix le 25 juin 2013. En résumé, les rejets de tritium à l’atmosphère en 2012 ont été 50 fois plus importants qu’en 2006. La CRIIRAD a détecté du tritium dans les précipitations au nord et nord-ouest de la centrale alors que le plan de surveillance d’EDF porte sur des stations au sud et sud-est. EDF a reconnu lors de la réunion, les lacunes de son dispositif de surveillance environnementale et s’est engagé à l’améliorer. La CRIIRAD a rappelé « il est important que les populations soumises aux rejets soient informées des impacts afin qu’elles puissent peser dans les choix effectués par EDF de piéger ou non le tritium présent dans les rejets. »