C’est à l’intérieur des bâtiments que nous sommes, en moyenne, le plus exposés à la radioactivité, principalement à travers l’inhalation du radon, mais également du fait de l’irradiation induite par les radionucléides contenus dans les matériaux de construction.
La CRIIRAD s’implique sur ce sujet quasiment depuis sa création en 1986, et bien avant qu’une réglementation ne se mette lentement en place (les dépistages de radon sont obligatoires seulement depuis 2004 dans certains établissements recevant du public et depuis 2010 dans certains lieux de travail ; l’obligation de contrôle de la radioactivité de certains matériaux de construction n’est pas attendue avant 2018). Grâce au partenariat noué avec la Région Rhône-Alpes, la CRIIRAD a pu, ces dernières années, approfondir ce sujet selon 4 axes :
- L’élaboration de supports de formation et interventions à destination des professionnels du bâtiment
- Le test de l’impact de puits canadiens sur l’accumulation de radon dans les bâtiments
- L’étude de la radioactivité de matériaux de construction produits ou commercialisés en Rhône-Alpes
- Le test d’une nouvelle catégorie de détecteurs de radon utilisables par le grand public
Par ailleurs, toujours dans le cadre de ce partenariat, la CRIIRAD a publié une étude critique du dispositif réglementaire français relatif à la gestion du risque lié au radon.