Le 9 janvier 2015, EDF publie, sur le site internet de la centrale nucléaire du Bugey, un communiqué relatif à une fuite sur une canalisation contenant de l’eau tritiée. Ce texte indique : « fin décembre 2014, de l’eau contenant du tritium s’est répandue dans un caniveau suite à une fuite sur une tuyauterie d’évacuation des effluents traités et destinés à être rejetés. La tuyauterie a été isolée et l’Autorité de sûreté nucléaire a été immédiatement informée. Les techniciens de la centrale ont rapidement procédé à la réparation de la tuyauterie ». La surveillance renforcée mise en place suite à l’événement « a permis de constater un marquage au tritium dans les eaux souterraines de la centrale, au niveau de l’un des puits de contrôle (700 Becquerels/litre) ».
D’après un second communiqué, publié le 11 février 2015, la surveillance renforcée mise en place suite à l’événement a mis en évidence « une nouvelle zone de marquage à proximité des caniveaux dans le sens de l’écoulement des eaux souterraines vers le Rhône. Les mesures réalisées dans ces zones affichent des valeurs globalement décroissantes mais qui fluctuent en fonction du niveau d’eau du Rhône et du déplacement des eaux souterraines vers le fleuve (quelques dizaines à 1800 becquerels par litre) ». EDF ajoute : « compte tenu de la lenteur de l’écoulement et donc de l’élimination de l’eau tritiée, cette
surveillance renforcée restera en place pendant plusieurs mois ».
Un an plus tard, aucun nouveau communiqué n’a été publié par EDF.
Pourtant, les vérifications effectuées par la CRIIRAD montrent que la contamination persiste.