- Le site nucléaire de Hanford (Etats-Unis)
C’est sur ce site qu’a été extrait le plutonium utilisé dans la bombe atomique utilisée à Nagasaki en 1945. Le tunnel contient 8 wagons chargés de déchets radioactifs et rejoint un second tunnel plus long renfermant 28 wagons également chargés de déchets radioactifs. Ces tunnels avaient été scellés au milieu des années 90.
- Le site de Mayak (Russie)
Le site nucléaire militaire de Mayak, au sud-est de l’Oural, en Russie, a été construit dans l’urgence, au lendemain de la seconde guerre mondiale, afin de produire le plutonium nécessaire au développement des armes nucléaires soviétiques. C’est là qu’a été fabriquée la première bombe atomique russe, qui a explosé en 1949. Une ville secrète (Tcheliabinsk-40, appelée désormais Ozersk), a été implantée au Nord de Mayak pour héberger les travailleurs impliqués dans ce projet.
- Le site CEA-DAM de Moronvilliers (France)
A partir de 1958, le CEA y a effectué des essais dans le cadre de la mise au point des bombes nucléaires. Il s’agissait en particulier d’essais de détonique consistant à faire exploser des engins comportant des matières représentatives des constituants de la bombe, en particulier du béryllium et de l’uranium appauvri.
- Le site nucléaire de Valduc (France)
C’est là que vont être fabriquées les têtes nucléaires de la force de frappe française. Le centre utilise du tritium, du deutérium, du plutonium et de l’uranium pour fabriquer les différents modèles de bombes. Il assure aussi la maintenance des armes, — en particulier des têtes thermonucléaires qu’il faut régulièrement recharger en tritium — et le recyclage des modèles déclassés, ce qui implique des opérations d’extraction particulièrement polluantes
- Ancien fort CEA-DAM de Vaujours
L’ancien fort de Vaujours a été utilisé par le CEA-DAM (Direction des Applications Militaires) pour des essais de détonique effectués dans le cadre de la mise au point des explosifs chimiques utilisés pour les bombes atomiques. Pour certains essais ont été effectués des tirs mettant en jeu de l’uranium naturel et de l’uranium appauvri.