D’après plusieurs communiqués publiés entre le 23 et le 27 mars, les combats sont toujours en cours dans la zone où se trouve cette installation, utilisée pour la production de radionucléides à usage médical et industriel.
Le site, qui avait été bombardé le 6 et le 10 mars*(7), a de nouveau été touché le 26 mars. L’exploitant signale « des dommages importants au niveau du revêtement d’isolation thermique du bâtiment », ainsi qu’un « décollement partiel des matériaux de revêtement dans le hall d’expérimentation de l’installation »*(8).
Le SNRIU signale également la présence, à proximité immédiate de l’installation, d’une roquette issue d’un lanceur Smerch 9K58 et qui n’a pas explosé. Le bombardement constant du secteur rendrait pour le moment impossible l’élimination de cette roquette.
Pour plus de précisions sur cette installation, voir le communiqué CRIIRAD du 7 mars 2022*(9).