Les bombardements et les combats en cours ont touché d’autres installations de stockage de déchets radioactifs en Ukraine. Le 26 février, le State Nuclear Regulatory Inspectorate of Ukraine (SNRIU) avait indiqué qu’un transformateur électrique avait été endommagé sur un site de stockage de déchets radioactifs dans la ville de Kharkiv à l’est du pays, apparemment sans que ne soient signalés des rejets radioactifs.
Ce dimanche 27 février, le SNRIU a confirmé à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique que des missiles ont touché un site de stockage de déchets radioactifs de la State Specialized Enterprise « Radon » à Kiev.
Le dispositif de mesure de la radioactivité a été rétabli dans la matinée. Il n’y aurait pas pour l’instant d’indication de dispersion de matières radioactives. Dans les deux cas, il s’agit d’installations de stockage de sources radioactives périmées et de déchets radioactifs de faible activité provenant de l’industrie et des hôpitaux. Les risques radiologiques pour les personnels et les riverains pourraient être très significatifs en cas de dispersion de matière radioactive. Mais les conséquences pourraient être véritablement catastrophiques en cas d’atteinte grave sur toute ou partie des 15 réacteurs électronucléaires ukrainiens (regroupés sur les 4 sites de Khmelnitski, Konstantinovka, Rovno et Zaporijjia) ou sur la zone de Tchernobyl.