Avec douze ans de retard sur le planning initial, le réacteur EPR de Flamanville a divergé le 3 septembre 2024.
Depuis le 13 janvier 2025, il a commencé à produire plus d’électricité qu’il n’en consomme, mais il est toujours en phase d’essais. Dans un rapport publié le 14 janvier 2025, la Cour des comptes estime que cet EPR a coûté dans les 24 milliards d’euros et questionne sa rentabilité.
À la lumière de la multitude de défauts de conception et de construction de ce réacteur, et de son démarrage à marche forcée, la CRIIRAD a indiqué à de nombreuses reprises qu’il ne pourrait jamais fonctionner correctement.
Le 15 janvier 2025, le magazine Blast a fait état de confidences d’un cadre d’EDF concernant l’existence d’un rapport interne qui révèlerait qu’il y a toujours « des problèmes de vibrations trop importantes » et que les responsables « ne savent pas si l’EPR pourra fonctionner à pleine puissance ».
Nous ne savons pas s’il s’agit des vibrations liées à l’un des défauts de conception de la cuve, dont nous avions révélé l’existence fin 2021 (à la lumière des incidents sur l’EPR de Taishan 1 en Chine), ou s’il s’agit d’autres types de vibrations.
Nous avons interrogé l’ASNR de Normandie, par courriel du 17 janvier 2025, afin d’obtenir des clarifications.
Affaire à suivre…
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Pour en savoir plus :
- Consulter les publications CRIIRAD sur l’EPR de Flamanville
