Le territoire français compte plus de 250 anciennes mines d’uranium réparties sur 27 départements. Si la dernière a fermé il y a maintenant 20 ans, la contamination radioactive de l’environnement reste préoccupante autour de très nombreux sites.
Ces derniers mois, la CRIIRAD et les associations de terrain ont pu relever nombre de situations inacceptables :
- Terrains contaminés du fait du réemploi de déchets miniers radioactifs et qu’ORANO (ex AREVA) refuse de traiter.
- Terrains pollués par d’anciennes mines d’uranium rétrocédés à des communes ou à des particuliers alors qu’ils n’ont pas été assainis.
- Terrains contaminés par les rejets radioactifs liquides d’anciennes mines d’uranium, non dépollués, et situés sur le bassin versant de réserves en eau potable.
- Résidus radioactifs issus d’usine d’extraction de l’uranium présents dans l’environnement accessible au public.
- Eaux contaminées issues d’un bassin d’entreposage de résidus radioactifs s’écoulant dans l’environnement.
Les citoyens et les élus locaux concernés doivent prendre conscience de cette réalité et faire pression sur les responsables.
Les Autorités nationales ne sont clairement pas à la hauteur des enjeux comme le montrent les lacunes de la récente note d’orientation pour préparer les travaux du 5eme PNGMDR (Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs).
Voir à ce sujet le communiqué du 14 avril 2021 du Collectif Mines d’Uranium.
Consulter les études réalisées par la CRIIRAD sur l’impact des mines d’uranium sur le territoire français.