Depuis l’attaque de la nuit du 3 au 4 mars 2022 sur la centrale nucléaire de Zaporijjia et l’occupation militaire qui s’en est suivie, les risques d’accident sont particulièrement élevés sur le site de la plus puissante centrale nucléaire d’Europe (6 réacteurs de 1000 MWe chacun). Ils se sont encore accrus avec les bombardements d’août et début septembre.
Comme on pouvait s’y attendre, la mission de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) sur place, à partir du 1er septembre, n’a pas permis de faire baisser l’intensité des bombardements. Entre le 8 août et le 11 septembre, la CRIIRAD a effectué plus de 40 interviews2 sur la question des risques d’accident grave à Zaporijjia.
Le présent document constitue un bilan sommaire au 15 septembre.