Plus de 200 mines d’uranium ont été exploitées sur le territoire français entre 1945 et 2001. Année après année, la mémoire de ces sites se perd, alors que les déchets qu’ils ont générés sont toujours présents et resteront radioactifs pendant plusieurs centaines de milliers à plusieurs milliards d’années. À l’occasion de sa 12ème réunion annuelle, tenue le 30 septembre et le 1 er octobre 2023 sur le site des Bois Noirs entre Loire et Allier, le Collectif Mines d’Uranium dénonce* une fois de plus la banalisation des sites et la volonté de désengagement de leur gestionnaire, Orano.
* Collectif d’associations créé en 2012 pour lutter contre les effets environnementaux et sanitaires des mines d’uranium en France et au Niger. La rencontre 2023 a réuni les associations suivantes : Collectif Bois Noirs, Moine et Sèvre pour l’Avenir, Vert Pays Blanc et Noir, Roz Glas, CRIIRAD, VPEG (ADN34, Puy de Dôme Nature Environnement et NORIA étaient excusées).