30 novembre 1995 – Impacts du site nucléaire de Valduc

En 1957, les responsables du programme nucléaire militaire cherchent un site retiré pour y développer, à l’abri des regards, des activités à risque qu’il n’est pas possible de réaliser au centre de Bruyères-le-Châtel, implanté trop près de l’agglomération parisienne.
Leur choix s’arrête sur la commune de Salives, dans le département de la Côte-d’Or, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Dijon. Le Centre d’Études Nucléaires de VALDUC s’installe ainsi sur un domaine d’environ 600 hectares, dans une région très forestière, à faible densité humaine.

C’est là que vont être fabriquées les têtes nucléaires de la force de frappe française. Le centre utilise du tritium, du deutérium, du plutonium et de l’uranium pour fabriquer les différents modèles de bombes. Il assure aussi la maintenance des armes, — en particulier des têtes thermonucléaires qu’il faut régulièrement recharger en tritium — et le recyclage des modèles déclassés, ce qui implique des opérations d’extraction particulièrement polluantes


Toutes ces activités génèrent des déchets et des rejets radioactifs dans l’environnement, mais Valduc est une Installation Nucléaire de Base secrète et aucune information n’est donnée aux populations riveraines

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